Déjà 20 jours de stage pour l’équipe nationale féminine de volleyball. Les pouliches de Jean René Akono réunies à Yaoundé depuis le 20 juin dernier intensifient leur préparation au palais polyvalent des Sports. Attentives, coordonnées et disciplinées, les coéquipières de Christelle Nana s’appliquent à chaque atelier proposé par leurs encadreurs. Rendu sur leur site d’entraînement ce lundi, 9 juillet 2018, l’heure est à la concentration dans la tanière. Sous le regard attentif du sélectionneur national, les 18 joueuses en stage travaillent sur la relation : réception-passe-attaque. Les unes et les autres se permutent respectivement sur l’aire de jeu. D’un ton autoritaire, Jean René Akono comme à son habitude n’hésite pas à les recadrer à chaque dérapage. La séance de circonstance dure deux heures et un peu plus. Au terme de cette dernière, les joueuses apprécient. « Le travail est vraiment intense. Il n’y a pas de temps de répit. Le coach est rigoureux et on apprend davantage », déclare Samantha Bodo Essissima, passeuse.
Comme elle, plusieurs autres joueuses jettent un regard positif sur le travail d’endurance physique mené. « C’est toujours difficile de reprendre après une courte période de congés. Cette phase de préparation physique générale est très importante et assez intéressante », argumente Fawziya Abdoulkarim, récep-attaque. S’agissant de l’ambiance dans la tanière, tout semble être au beau fixe. « Tout se passe bien pour le moment. Le groupe est soudé. Les jeunes se sont super bien intégrés. C’est la parfaite harmonie », martèle Christelle Nana, capitaine de l’équipe. Tout en ajoutant qu’elles vont tout mettre en œuvre pour réaliser une belle prestation au championnat du monde. Le fait marquant dans le groupe est sans nul doute l’intégration rapide des plus jeunes. À ce sujet, Christelle Nana explique : « Elles ont du potentiel et de l’envie. En plus, elles sont disciplinées. Chacune d’entre elles défend fermement sa place. Sans toutefois mettre l’autre en difficulté au niveau de la concurrence par poste de jeu. C’est un vrai régal ! ».
À dix jours du terme de ce premier regroupement, les Lionnes ont une vision unique à savoir : tout donner pour réaliser une bonne prestation lors du championnat du monde qu’abritera le Japon du 29 septembre au 20 octobre 2018. Durant la phase de poule, le Cameroun évoluera dans le groupe A basé à Yokohama en compagnie de l’Allemagne, de l’Argentine, des Pays-Bas, du Mexique et du Japon (pays hôte). L’arrivée de Laetitia Moma et de Simone Flore Bikatal reste attendue.
Junior NTEPPE